Le Selon le linguiste finlandais Eino Nieminen, le nom de l'instrument, ainsi que la plupart des instruments voisins (letton kokles,
finlandais kantele, estonien kannel et livonien kāndla), vient peut-être d'une forme proto-baltique *kantlīs/*kantlēs qui signifie
à l'origine "l'arbre chantant''1, dérivant finalement de la racine proto-européenne *qan- – "chanter, son". Le corps du kanklės est
constitué d'une pièce trapézoïdale de tilleul, frêne, chêne, érable ou d'aulne noir, évidées pour faire une cavité.
Une mince feuille de bois tendre (généralement de l'épicéa) est utilisé pour faire une caisse de résonance, qui couvre le corps.
Les trous sonores, qui prennent traditionnellement la forme d'une fleur ou d'une étoile stylisée, sont découpés dans la table
d'harmonie, ce qui permet au son de se propager vers l'extérieur